Réunion du 26 octobre 2016 du Collectif Anti-Baccharis

Comme presque toutes ses réunions, le groupe s’est réunie en utilisant le mode conférence de Skype ce qui évite les déplacements et est le plus souvent très satisfaisant.
Les points les plus marquants de cette réunion sont les suivants.

Une technique efficace pour lutter contre les pieds âgés de Baccharis : le traitement au gros sel marin

Perçage de souche de Baccharis

Perçage de souche de Baccharis

A Séné et à Mesquer les membres du collectif ont pu tester cet été-automne la technique de traitement au gros sel des souches. La méthode est particulièrement efficace mais elle demande des précautions d’emploi. Les entailles à la tronçonneuse avec apport de gros sel ne sont pas efficaces, seuls les trous à la perceuse de 5-6 cm dans les souches garantissent le résultat. Par ailleurs sur des souches au ras du sol, il convient de traiter par un petit tas de sel. Ceci est confirmé par une étude dans le Morbihan. Voir l’article

Une nouvelle commune se mobilise contre le Baccharis dans le Golf du Morbihan :  Saint-Armel

La commune de Saint-Armel à l’est du Golfe du Morbihan, victime d’un envahissement important, notamment sur d’anciens marais salants. Des chantiers seront organisés par des équipes de bénévoles 2 journées par mois, sur le modèle Séné et en lien avec l’équipe de Séné et le Parc Naturel Régional du Golfe.

Batz-sur -mer (Loire-Atlantique) : un plan de lutte sur 3 ans décidé.

La méthodologie est la suivante : état des lieux, hiérarchisation des priorités, définition des modalités d’action, Prise en compte des espaces publics et les propriétés de particuliers envahis. Evaluation des possibilités de coordination avec les communes voisines du Croisic et du Pouliguen.

Saint-Hilaire de Riez (Vendée) : un budget de 213 000 € sur 5 ans pour agir contre le Baccharis

La commune agira sur les marais doux et salés fortement envahis par le Baccharis. 73 % des travaux sont financés par des subventions de de l’Agence de l’eau, du département et de la Région Pays de la Loire.
Le Collectif souhaite rencontrer les responsables de l’opération.

Le collectif envisage d’organiser un colloque sur le Baccharis au printemps 2016

Faire état des différentes actions engagées pour lutter contre le Baccharis et divulguer les connaissances et les pratiques seraient l’objet de ce colloque. Dans un premier temps, le Collectif va bâtir un budget.

Le projet d’Eco-pâturage à Mesquer (Loire-Atlantique) en bonne voie.

Un troupeau de 100 brebis devrait prochainement participer à la lutte contre le Baccharis sur la commune de Mesquer. La Communauté de communes Cap-Atlantique, la commune de Mesquer et l’association des Amis des sites ont voté une subvention de 5000 euros qui devrait permettre de conduire une expérimentation sur l’efficacité du pâturage sur les talus de marais et permettre ensuite l’installation d’un éleveur.

Un clip en diffusion libre sur le « Baccharis vu du ciel »

Baccharis vu du cielCe clip de 51 s montre une zone d’infestation à la saison de dispersion des graines (octobre 2015). Il peut être utile pour une réunion de sensibilisation et mis gratuitement à la disposition des organisateurs par le Collectif. Voir le clip Ici

Chantier d’écovolontariat « baccharis » sur la ria d’Etel

Ria-etelUn chantier d’écovolontariat le week end d u 12 & 13 septembre

Un week-end d’immersion dans la Nature en Ria d’Etel pour découvrir et protéger la biodiversité. Le chantier d’écovolontariat est ouvert aux personnes de 18 à 99 ans, pas besoin de compétences spécifiques, l’envie et la motivation suffisent !

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Méthode de mesure des populations de Baccharis sur de petites zones

Nous avons mis en place un protocole de mesure des populations de Baccharis sur de petites surfaces. Ceci afin de tester l’efficacité de différentes méthode de lutte : coupe, pâturage, arrachage…

Problème posé

Après une coupe, ou un arrachage, les repousses sont nombreuses. Il convient de savoir précisément l’impact de la méthode de lutte sur la population de Baccharis présente initialement. La méthode doit permettre de suivre l’évolution sur une longue période.

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L’expérimentateur décrit un cercle en comptant les plantes présentes le long de la corde

Matériel et méthode

Nous avons pris le parti de mesurer les populations de de zones de 10 m² Celles-ci peuvent prises au hasard dans la parcelle. Une extrapolation pourrait ensuite être faite pour connaitre la population totale de la parcelle à condition que les zones soient suffisamment nombreuses (5).

La zones de mesure se détermine à l’aide d’un solide piquet métallique  : fer à béton découpé en tronçons de 60 cm. Celui-ci est enfoncé ensuite dans le sol. Une corde 1.80 m permet de déterminer un cercle de 10 m² de surface.

La zone est localisée précisément à l’aide d’un GPS

2 expérimentateurs font le comptage. Après avoir fait la marque de départ à l’aide d’une bombe de peinture, l’un d’entre eux tends la corde et compte les Baccharis présents le long de la corde. Il distingue des différents type de Baccharis :

  • jeune pousse de l’année
  • arbuste de plus d’un an et<50 cm
  • arbuste de plus d’un an > à 50 cm
Bien marquer le point de départ

Bien marquer le point de départ

L’autre expérimentateur note sur la fiche de comptage (voir ci-après)

Le compteur progresse en décrivant la totalité du cercle.

Sur la tête du piquet nous avons enfiché une balle de golf pour retrouver facilement la zone de comptage l’année suivante. Par ailleurs la balle évite de blesser les animaux au pâturage.