Le Collectif a remis son dossier à Mme la Ministre de l’Environnement

C’est sous des cieux peu cléments que nous nous sommes rendus ce matin sur un chantier d’arrachage de Baccharis à Séné (près de Vannes). Toutefois, nous avons été récompensé au-delà de nos espérances. Il était programmé le tournage d’un petit reportage sur le travail que réalise l’équipe locale animée par Daniel Lasne de Bretagne Vivante et par la Commission environnement de la commune de Séné (2 journées de chantier par mois). Daniel Lasne est membre de notre Collectif.

Mme la Ministre entourée de l'équipe anti-baccharis de Séné

Mme la Ministre entourée de l’équipe anti-baccharis de Séné

Notre Ministre de l’Environnement avait prévu de venir ce week-end en Morbihan. Les excellentes relations que Daniel Lasne a gardé au sein de son Ministère (où il travaillait encore il y a peu) et l’engagement du Maire de Séné ont permis d’orienter la Ministre vers une visite du chantier d’arrachage.

Nous avons donc pu lui montrer comment les habitants du littoral se mobilisaient sur le terrain, lui présenter nos arguments et nos demandes pour la lutte contre la Baccharis. Daniel Lasne lui a remis le projet d’arrêté ministériel qui dormait dans les tiroirs. Par ailleurs, Patrice Pervez lui a remis en mains propres un dossier contenant tous les éléments déjà rédigés : Manifeste, Qui sommes-nous, lettre ouverte et la liste des associations déjà adhérentes. Elles nous a accordé une oreille attentive et bienveillante.

Nous avons ainsi établi un contact direct avec le Cabinet de la Ministre, ce qui sans préjuger de l’avenir, est un sérieux pas en avant pour notre cause.

Nous allons poursuivre nos sollicitations sans relâche.

Dans Ouest-france : Ségolène Royal soutient notre action

Ségolène Royal soutien la campagne d'arrachage des bacchararis-1 (3)

Voir l’article : Ségolène Royal soutien la campagne d’arrachage des baccharis-1 (3)

La lutte s’engage à Assérac (44)

assérac baccharis OF (2)Ouest France du 26 octobre 2014

Une des solutions pour éradiquer le baccharis est de le broyer sur les par­celles atteintes, puis, les années sui­vantes, d’y faire paître du bétail, afin qu’ovins ou bovins broutent les re­pousses. Six personnes pour couper et brûler C’est ce que la municipalité d’Assérac réalise actuellement au lieu-dit Kerma-linge, envahi par le baccharis, dont la dune est classée zone Natura 2000. Elle a fait appel à Acces Reagis, une structure associative dont la mission est de faciliter la réinsertion sociale et professionnelle des personnes éloignées de l’emploi. Vendredi matin, une équipe de six personnes était en place pour commencer à couper, arracher et brûler sur place le baccharis. C’est la première année que la municipalité réalise cette opération, pour un coût de 700 €. Dans les marais salants, les palu­diers détruisent eux-mêmes la plante invasive. Là municipalité incite la po­pulation à détruire systématiquement tous les plans sur leurs terrains afin d’éviter toute prolifération.