Publication du décret du 21 avril 2017 relatif au contrôle et à la gestion des espèces invasives
/dans News, Non classé, Sur page d'accueil/par Daniel LasneLe décret du 21 avril 2017 relatif au contrôle et à la gestion de l’introduction et de la propagation de certaines espèces animales et végétales a été publié au journal officiel du 23 avril 2017
Ce décret comporte les dispositions réglementaires d’application des articles L. 411-5 à L. 411-9 du code de l’environnement (articles concernant les espèces exotiques envahissantes issues de la loi « biodiversité » du 8 août 2016).
La première sous-section réorganise les dispositions existantes relatives aux introductions dans la nature de spécimens d’espèces indigènes (et non exotiques),
La sous-section 2 concerne les espèces hybrides, les modalités d’introduction d’espèces exotiques envahissante (en dérogation à l’interdiction par la loi) et la gestion des stocks d’animaux et végétaux qui viennent d’être interdits.
La sous-section 3 crée des dispositions nouvelles en matière de lutte contre les espèces exotiques envahissantes déjà introduites.
Ainsi, dès la publication de l’arrêté ministériel conjoint (environnement – agriculture) fixant la liste des espèces végétales dont l’introduction dans le milieu naturel est interdite (qu’elle soit volontaire, par négligence ou imprudence), le préfet précisera par arrêté les modalités de lutte contre le baccharis, les territoires concernés, les périodes autorisées et les personnes habilitées (ainsi que les modalités de pénétration dans les propriétés privées).
La législation sur les plantes invasives enfin publiée
/dans News/par Patrice PERVEZElle donne des moyens d’agir même si des décrets et arrêtés sont encore nécessaires
Notre collectif avait pour objectif prioritaire d’obtenir une modification de la législation sur les plantes exotiques envahissantes et plus particulièrement sur le Baccharis. En un peu plus d’un an la situation a beaucoup évolué positivement. La réglementation européenne était théoriquement applicable depuis le 1er janvier 2015. Elle devient effective depuis le 14 juillet dernier, la liste des espèces concernées ayant été publiée.
Par ailleurs, en ce qui concerne plus spécifiquement le territoire national, la loi sur la biodiversité vient elle aussi d’être publiée avec un article 149 qui porte sur les espèces envahissantes. Il s’agit désormais de savoir quelles conséquences pratiques l’évolution de la législation va avoir.
La première est l’interdiction de la commercialisation de la plante. Toutefois, si cette interdiction est nécessaire elle est loin d’être suffisante. La plante prolifère, conquérant de nouveaux espaces chaque jour, modifiant les paysages et causant de graves dommages à la biodiversité. Il convient de mettre en place des programmes de lutte pour faire régresser son emprise, voire à terme assurer son élimination. Les premières zones où il est impératif d’agir rapidement sont celles appartenant aux collectivités publiques. Sur ces zones, il convient de faire l’inventaire des contaminations s’il n’est pas déjà réalisé, décider des programmes d’arrachage, de tronçonnage et de gestion de ces espaces dans la durée. Quelle que soit la méthode choisie, il faudra effectivement programmer des interventions sur plusieurs années pour traiter les repousses qui ne manquent pas d’être très nombreuses. L’éco-pâturage semble une solution durable pour un coût raisonnable sur de grands espaces. Les ressources mobilisées seront directement proportionnelles à la volonté des décideurs politiques. A défaut d’une réelle sensibilisation, la loi sera totalement inefficace.
Une règlementation à venir qui doit donner des possibilités d’intervention
Une grande partie des zones contaminées appartiennent à des propriétaires privés. Si celles-ci ne sont pas traitées, elles réintroduiront le Baccharis sur les zones traitées. Nous demandons donc, que soit mis en place un programme d’inventaire. Ceci nécessite l’autorisation pour les collectivités locales de rentrer chez les particuliers. La réglementation qui n’est pas encore publiée devra le permettre. Par ailleurs, une fois la présence des plantes avérée, l’obligation d’arrachage ou au minimum de coupe avant la floraison doit être édictée. Là encore la réglementation doit le permettre. Sur tous ces points, la secrétaire d’état à la Biodiversité nous a affirmé son intention d’agir cet automne. Nous n’avons cependant pas le détail de ses intentions. L’avenir de la lutte contre les plantes exotiques envahissantes se jouent finalement dans la qualité du futur cadre réglementaire, mais aussi dans la détermination des collectivités publiques et des collectifs bénévoles.
La secrétaire d’état annonce une réglementation contre le baccharis devant notre Collectif anti-baccharis.
/dans La presse en parle, News/par Patrice PERVEZCe mercredi 8 juin, Barbara Pompilli, secrétaire d’état à la Biodiversité s’est rendue sur l’un des chantiers du Collectif anti-Baccharis à Séné près de Vannes. Après avoir arraché symboliquement un arbuste à l’aide d’un « Baccharache » conçu par l’association, elle a fait une déclaration importante en matière de lutte contre toutes les espèces exotique envahissantes dont notamment le Baccharis. C’est devant les membres du collectif qu’elle s’est engagée à faire évoluer la réglementation française d’ici au mois de novembre. Elle a nommé une nouvelle personne de son cabinet pour prendre le dossier en charge. Les échanges que nous avons eus nous laissent penser que la situation devrait véritablement rapidement évoluer vers une interdiction de commercialisation et le développement d’une stratégie nationale de lutte contre les espèces invasives.
voir ici l’article de Ouest-France
Janvier et février 2016 : de nombreux chantiers citoyens de lutte contre le Baccharis en Bretagne sud
/dans Actions Locales, Baden, Golfe du Morbihan (56), Larmor Baden, News, Séné (56)/par Patrice PERVEZSéné (56), Mesquer (44) Baden (56), Larmor Baden (56), Saint-Armel (56), Arradon (56) c’est plus d’une douzaine de chantiers éco-citoyens de lutte contre le Baccharis qui ont été ou seront conduits par les membres du collectif Anti-Baccharis en janvier et février. Désormais munis de leurs « Baccharaches » de tronçonneuses et de perceuses thermiques, ces citoyens donnent de leur temps et de leur énergie pour faire reculer l’arbuste invasif.
18 000 € consacrés à la lutte anti-Baccharis en 2016 sur la seule zone du Rostu à Mesquer (44).
/dans Actions Locales, Mesquer (44), News, Sur page d'accueil/par AdminEn 2014, été voté pour 3 ans un budget de travaux de restauration d’un espace appartenant au Conservatoire du Littoral pour un montant de 253 000 €. Trois partenaires ont abondés : le Conservatoire du littoral finance à hauteur de 50 %, Cap-atlantique 44 % et la commune de Mesquer 6.5 % Il concerne une zone naturelle située au nord de la commune, sur les lieux-dit du Rostu, Kervarin et Chouette
La lutte contre le Baccharis représente 13 % soit 33 000 €. Fin 2015 15 500 € ont été dépensés. Ils ont permis de couper des repousses sur 25 ha et une première intervention sur 2.5 ha. On voit ici combien le traitement des repousses est coûteux et que l’éco-pâturage permettrait de faire des économies. Pour 2016 de nouveaux chantiers sont prévus pour un montant de 18 000 €. Ils feront intervenir Réagis, une association d’insertion ainsi qu’un éleveur et ses moutons pour pratiquer de l’éco-pâturage. Rappelons que l’efficacité de cette technique sur la zone fait l’objet d’un suivi expérimental par le Collectif anti-baccharis.
Test de la méthode de traitement des souches au gros sel marin
/dans Actions Nationales, Expérimentation, Mesquer (44), News, Sur page d'accueil/par Patrice PERVEZLa méthode de traitement au sel marin est particulièrement efficace. Elle demande cependant d’être pratiquée rigoureusement.
La dévitalisation au gros sel marin est pratiqué de longue date par les paludiers de Guérande. Nous souhaitons en préciser la méthodologie.
Le problème posé
Après une coupe à la tronçonneuse, sur les pieds âgés possédant une souche de diamètre ≥ à 5 cm, les repousses sont vigoureuses et interviennent très rapidement (15 jours environ en période de pousse. La plante puise dans ses réserves racinaires pour émettre un nouveau système foliaire. L’arrachage demanderait l’usage d’engins agricoles qui ne peuvent pas pénétrer facilement dans des marais salants. Par ailleurs, il faut rechercher une méthode de lutte qui évite l’usage de produits phytosanitaires sur des zones naturelles. Nous avons en cours le test d’une méthode de lutte au gros sel marin.
Une méthode traditionnelle connue pour son efficacité
En effet, les paludiers (sauniers) ont pu vérifier de longue date que le fait de déposer un petit tas de sel sur un plant coupé au ras du sol permettait de l’éliminer. La méthode que nous avons en cours de test est un peu différente car nous ne disposons pas de quantités illimitées de gros sel et il convient de trouver une méthode plus économe.
La méthode testée
Sur les souches mesurant plus de 5 cm de diamètre, nous avons effectué un ou plusieurs trous à l’aide d’une perceuse munie d’une mèche de 12 mm de diamètre. Nous les avons ensuite remplis les trous de gros sel.
Au mois d’octobre, les souches n’ont pas fait de repousses significatives contrairement aux souches non traitées. La méthode c’est ici montrée particulièrement efficace.
Ce travail est long à pratiquer et un membre du Collectif a remplacé les trous à la perceuse par des entrailles à la tronçonneuse. Il a ensuite recouvert les entailles de vase de marais pour les protéger. Cette méthode s’est avérée inefficace et de nombreuses repousses sont apparues 3 semaines après le traitement.
Forts de ces expériences, nous conseillons de percer des trous de 20 mm de diamètre et profond de 5-6 cm. Pour augmenter la productivité du travail nous pensons utiliser désormais des perceuses sans fil puissante : soit à moteur thermique soit électrique avec de grosse batteries.
Dans l’île de Boëd dans le golf du Morbihan, une expérimentation conduite par Claudine FORTUNE sous l’égide du C.G. du Morbihan montre elle-aussi une grande efficacité du gros sel : 100 % des pieds traités, soit par des monticules de sel soit par des trous à la perceuses ont disparu.
Lire l’étude : Boëd2008_Trait.Sel.CFortune
Remarque :
Pour faciliter le perçage : la coupe de l’arbuste être franche, de préférence à l’horizontal, et à 7-8 cm du sol.
Après cette première expérience, nous pensons qu’il convient de tester les points suivants :
- L’injection de saumure dans les trous (sel dissous dans peu d’eau), ne serait-elle pas efficace ?
- En période pluvieuse, faut-il couvrir les souches traitées : agrafage d’une protection contre la pluie ?
Mission accomplie pour le chantier du 7 août 2015
/dans Actions Locales, La presse en parle, Mesquer (44), News/par Patrice PERVEZUne autre équipe est partie à la conquête de la partie sud de la saline munie des cisailles.Les journalistes sont venus nombreux : une équipe de France 3 Pays de la Loire, des journalistes de Ouest-France, Presse-océan et l’Echo de la Presqu’île. Le Président était donc plus occupé à répondre à leurs questions qu’à agir sur le terrain. Ils étaient les bienvenus car nos chantiers n’ont-ils pas pour but principal de sensibiliser la population.
Lire l’article de Ouest-France
Télécharger l’article de l’Echo-Presquile-2015-08-14
France 3 Bretagne Pays de la Loire alerte sur les dangers du Baccharis
/dans Actions Locales, La presse en parle, Mesquer (44), News/par Patrice PERVEZIl a été diffusé le dimanche 1 février. Lors de son interview, Patrice PERVEZ a insisté sur les conséquences pour les paysages du développement du Baccharis.
Baccharis-France-3-Pays de la loire from Patrice PERVEZ on Vimeo.
Le Président de la région Bretagne demande à la Ministre de l’environnement d’ajouter le Baccharis à la liste des espèces interdites
/dans Actions Locales, News/par Patrice PERVEZLe 6 janvier dernier, pour faire suite à la visite de Mme Ségolène Royale sur le chantier d’arrachage de Baccharis de Séné, le Prédisent de la région Bratgne a écrit à mme la Minstre pour lui demander de mettre à jour la liste des espèces invasives interdites de commercialisation et d’y ajouter notamment le Baccharis.