Dossier PNR du Golfe du Morbihan : haro sur le Baccharis
Important article de fond sur le Baccharis dans le Golfe du Morbihan publié par Le Télégramme le 15 septembre 2022 (Catherine Lozac’h)
Revue de presse
Important article de fond sur le Baccharis dans le Golfe du Morbihan publié par Le Télégramme le 15 septembre 2022 (Catherine Lozac’h)
Devant Marie-Christine Le Quer, présidente du syndicat mixte de la Ria, le sous-préfet de Lorient actionne le baccharrache du Collectif Anti-baccharis pour marquer son soutien aux opérations d’élimination du Syndicat.
Son soutien est particulièrement bienvenu alors que les arrêtés préfectoraux définissant les modalités de lutte contre le baccharis sont en cours d’élaboration en Morbihan et Loire-Atlantique et qu’un plan national de lutte (Article L411-9) est à l’étude au ministère.
Bulletin municipal de Séné – juillet 2019 – petit bilan de 5 ans de lutte
Baccharis. Avec le soutien de Barbara Pompili
Publié le 09 juin 2016 Laurent Guenneugues
Daniel Lasne (à gauche), appuyé par Luc Foucault (à droite), a expliqué à Barbara Pompili (au centre) les techniques mises au point par le collectif pour lutter contre le baccharis. (Photos François Destoc)
Barbara Pompili, la secrétaire d’État à la biodiversité, était de passage autour du golfe, hier après-midi. Après avoir rencontré les élus du Parc naturel régional à Sarzeau, elle est allée soutenir le Collectif anti-baccharis, à Séné.
Depuis deux ans, les 80 bénévoles du Collectif anti-baccharis sont à pied d’oeuvre à Séné. Deux fois par mois, ils se retrouvent pour des chantiers d’arrachage de cette plante invasive venue d’Amérique du nord. Leur collectif a fait des petits, à Larmor-Baden et Baden, Saint-Armel… D’autres sont aussi en train de se monter à Arzon et Damgan.
« Une France qui se bouge »
Seize hectares de la commune de Séné sont touchés. Les bénévoles espèrent en venir à bout dans cinq ans, même s’il faudra continuer à surveiller le territoire par la suite. Hier soir, ils ont eu un soutien de poids dans leur combat, apporté par Barbara Pompili au marais de Morboul : « Vous représentez une France qui se bouge, qui agit en collectif et qui invente des solutions, une France qui ose et qui avance ». Daniel Lasne, vice-président du collectif, l’a accueillie et lui a présenté l’outil qu’il a mis au point pour arracher les plantes quand elles ont pris de l’épaisseur. Une sorte de fourche, avec un plateau d’appui et une rotule pour faire un effet de levier. Il l’a baptisé la baccharrache. Et la secrétaire d’État à la biodiversité a joint le geste à la parole en l’aidant à arracher deux plants. « Cela fait deux ans et demi que l’on a monté le collectif, explique Daniel Lasne. Petit à petit, on trouve de nouvelles techniques pour gagner en efficacité et économiser de l’énergie. Pour les plants les plus gros, depuis un an, on les coupe, on les perce et on met du gros sel dedans pour qu’ils ne repoussent pas ».
Du gros sel non homologué
Problème : cette technique n’est pas encore homologuée au niveau européen. Il en a fait part à la secrétaire d’État, qui leur a répondu : « J’ai bien noté vos problèmes avec l’utilisation du sel. Croyez que je vais tout faire pour vous aider à trouver une solution à cette question ». Autre doléance exprimée par Patrice Pervez, le président du collectif au niveau national : « Auparavant, une personne-ressource s’occupait de ces questions au ministère, mais elle est partie depuis six mois et elle n’a pas été remplacée ». Réponse de la secrétaire d’État : « On a été très pris par la loi biodiversité… Mais on s’est effectivement rendu compte qu’il n’y avait plus d’équipe, ce qui est gênant. On va s’en occuper ».
Un plan global annoncé
Barbara Pompili était aussi et surtout venue annoncer un plan global contre les espèces exotiques envahissantes, qui peuvent être des plantes (baccharis, jussie, herbe de la pampa, etc.), mais aussi des espèces animales (ragondin, rat musqué, vison d’Amérique, ibis sacré, etc.). Elle s’est engagée « à ce que, d’ici novembre, la France dispose d’une législation en conformité avec la réglementation européenne adoptée en octobre dernier, et d’une stratégie efficace pour lutter contre les espèces exotiques envahissantes ». Un plan qui pourra s’appuyer sur ces initiatives citoyennes : « Vous avez compris l’urgence et vous relevez vos manches, chaussez vos bottes et créez des outils adéquats… Je n’oublierai jamais le baccharrache ! ».
© Le Télégramme – http://www.letelegramme.fr/morbihan/vannes/baccharis-avec-le-soutien-de-barbara-pompili-09-06-2016-11101028.php
Ce mercredi 8 juin, Barbara Pompilli, secrétaire d’état à la Biodiversité s’est rendue sur l’un des chantiers du Collectif anti-Baccharis à Séné près de Vannes. Après avoir arraché symboliquement un arbuste à l’aide d’un « Baccharache » conçu par l’association, elle a fait une déclaration importante en matière de lutte contre toutes les espèces exotique envahissantes dont notamment le Baccharis. C’est devant les membres du collectif qu’elle s’est engagée à faire évoluer la réglementation française d’ici au mois de novembre. Elle a nommé une nouvelle personne de son cabinet pour prendre le dossier en charge. Les échanges que nous avons eus nous laissent penser que la situation devrait véritablement rapidement évoluer vers une interdiction de commercialisation et le développement d’une stratégie nationale de lutte contre les espèces invasives.
voir ici l’article de Ouest-France
Voir ci-apprès l’extrait du journal de France 3 Pays de la Loire diffusé le 7 aout 2015
On compte sur plus de bras l’année prochaine !
Une autre équipe est partie à la conquête de la partie sud de la saline munie des cisailles.Les journalistes sont venus nombreux : une équipe de France 3 Pays de la Loire, des journalistes de Ouest-France, Presse-océan et l’Echo de la Presqu’île. Le Président était donc plus occupé à répondre à leurs questions qu’à agir sur le terrain. Ils étaient les bienvenus car nos chantiers n’ont-ils pas pour but principal de sensibiliser la population.
Lire l’article de Ouest-France
Télécharger l’article de l’Echo-Presquile-2015-08-14
D’après article du Télégramme paru le mercredi 17 juin 2015
« Ça repousse, mais c’était bien pré- vu comme ça », explique Daniel Lasne. Le « Monsieur baccharris » sinagot de Bretagne vivante a entraîné avec lui, samedi, sa fidèle équipe de bénévoles pour une tour- née d’inspection de la repousse du séneçon en arbre (baccharis halimi- folia), une plante invasive qui appauvrit la diversité écologique des zones humides qu’elle colonise. Les divers chantiers menés par ces arracheurs infatigables, une à deux fois par mois depuis 2013, ont déjà permis une reconquête du paysage, sur plusieurs sites de la commune, et Daniel est heureux de pouvoir montrer (et faire goûter !) quelques brins de salicorne qui ont repris leur place et leur liberté de pousser, au ras du sol, mais en pleine lumière.
Samedi, Daniel Lasne (troisième à droite) et son équipe ont parcouru leurs chantiers afin de programmer, dès septembre, la suite des opérations.
télécharger l’article complet : 2015.06.17.TLGR.Baccharis.Séné
Il a été diffusé le dimanche 1 février. Lors de son interview, Patrice PERVEZ a insisté sur les conséquences pour les paysages du développement du Baccharis.
Baccharis-France-3-Pays de la loire from Patrice PERVEZ on Vimeo.
Les Amis du golfe du Morbihan ne sont pas les seuls à lutter sans cesse contre l’arbuste, qu’il est pratiquement impossible d’éradiquer, et à réclamer une réglementation visant à en interdire la vente. Un collectif interrégional anti-baccharis a vu le jour. Il s’étend sur la Loire-Atlantique, la Vendée et le Morbihan, et regroupe des associations environnementales, des paludiers et des élus.
Télécharger l’article complet : 2014 12 12 OUEST-FRANCE VANNES BADEN AGM Baccharis (2)